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Honda Monkey 125 - La mini-moto au maxi-style

  • Photo du rédacteur: Romain W
    Romain W
  • 1 sept. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 juin

Il y a des coups de cœur qu’on n’explique pas. Des choix irrationnels qui ne répondent ni à un besoin ni à une logique. C’est exactement ce que j’ai vécu en 2019, dans les allées de l’EICMA à Milan. Mon regard s’est posé sur une petite moto jaune vif, toute en rondeur et en charme rétro. La Honda Monkey 125, réinterprétation moderne d’une icône des années 70, m’appelait. Littéralement. Je n’ai pas résisté longtemps.


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Une icône revisitée

Techniquement, la Monkey 125 n’a rien d’un monstre de puissance. Avec son monocylindre 125 cm³ refroidi par air développant environ 9,4 chevaux, elle se destine davantage aux balades tranquilles qu’aux performances musclées. Mais ce serait passer à côté de sa vocation : le plaisir pur, dans un format minimaliste. Son empattement court, sa selle moelleuse, ses pneus ballons et son poids plume (107 kg à sec) en font une moto ultra-maniable, parfaite pour slalomer en ville ou s’échapper à la campagne sur des petites routes.


La finition est irréprochable, fidèle à la qualité Honda. Le compteur LCD circulaire, le cadre tubulaire, la fourche inversée et les freins à disque avec ABS ajoutent une touche moderne à ce look délicieusement vintage.


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Une affaire de style… et de cœur

Je l’ai achetée dans ce jaune canari éclatant, presque insolent. Je n’en avais pas vraiment l’usage, je manquais de place pour la garer dans mon parking d’Enghien-les-Bains… mais je m’en fichais. Cette moto me plaisait, un point c’est tout.


Elle a fait le bonheur de mes neveux de 4 ans, qui grimpaient dessus à l’arrêt avec des étoiles plein les yeux. À leurs yeux, cette Monkey était une moto à leur taille, un jouet grandeur nature. Pour eux, c’était leur premier “cheval de métal”. Et pour moi, la voir sous cet angle a renforcé son côté attachant.


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Une virée d’anthologie dans le Val d’Oise

Je me souviens encore d’une balade d’anthologie dans les petites routes du Val d’Oise, un dimanche ensoleillé, où j’étais accompagné de mon ami Fred, lui sur sa KTM Supermotard 990. Deux univers aux antipodes : l’une joue la carte de la démesure, l’autre celle de la mignonnerie. Et pourtant, l’alchimie a pris.


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Entre les champs, les forêts et les villages pittoresques, la Monkey se faufilait partout avec agilité. Dans les épingles serrées, je riais presque tout seul dans mon casque tant la moto se montrait joueuse. Fred, avec ses 115 chevaux, devait souvent m’attendre… mais la bonne humeur était là. On s’arrêtait souvent pour rigoler de l’absurdité de notre duo : un ogre orange fluo et une banane motorisée. Un contraste savoureux.


Une moto de collection… dans le cœur

Je ne l’ai pas gardée longtemps. Elle était un caprice, une parenthèse. Mais une belle parenthèse. Elle a fini par trouver un nouveau propriétaire, plus adapté à son usage et à son gabarit. Mais je garde un souvenir ému de cette mini-moto au maxi-plaisir, qui m’a rappelé que la moto, parfois, ce n’est pas une affaire de raison, mais de passion pure.




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